Quand on est con, on est con...

Publié le par anne-emmanuelle

La chanson de Brassens a encore de l'avenir devant elle!

Au lendemain de la journée de la femme qui fait, comme chaque année, beaucoup de bruit
pour rien, en écoutant tranquillement au petit déj France culture, j'entends qu'une fillette brésilienne de 9 ans a été violée par son beau-père, ce qui a donné lieu à une grossesse, gémellaire qui plus est, alors que cette petite fille fait 1,36m et 33 kg. Des médecins ont mis un terme à cette grossesse fort dangereuse pour cette fillette.
L'avortement est prohibé au Brésil, sauf dans les cas où la grossesse serait la conséquence d'un viol, ou si la grossesse met la vie de la mère en danger. La petite fille remplissait donc les deux conditions...

Et pourtant... l'Eglise catholique brésilienne a décidé d'excommunier les médecins qui ont pratiqué l'avortement (pourtant dans des conditions légales), mais aussi la mère de la fillette et la fillette elle-même! Et le Vatican a même applaudi cette décision : en effet, le droit à la Vie est supérieur à tout le reste. Par contre, le violeur présumé n'a pas été excommunié. Doit-on en conclure que, pour l'Eglise (ou pour les prêtres qui la représentent), la femme (l'enfant?) n'est qu'un objet et qu'elle doit se soumettre à l'homme qui peut l'avilir comme bon lui semble? Est-ce que cela signifie aussi qu'il est plus "monstrueux" de se faire avorter que de violer quelqu'un?


Le beau-père pédophile, qui aurait aussi violé sa belle-soeur (handicapée mentale) de 14 ans, a été placé en détention provisoire. La justice des hommes semble plus éclairée que celle de Dieu...




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